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Baromètre immobilier janvier - septembre 2022 : la tendance de l’année 2022 sera encore à l’augmentation des prix… mais jusqu’à quand ?

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Baromètre immobilier janvier - septembre 2022 : la tendance de l’année 2022 sera encore à l’augmentation des prix… mais jusqu’à quand ?

Actualités
Publié le 13/10/2022 - Mis à jour le 20/10/2022

Dans un contexte de baisse du pouvoir d’achat des Français, de hausse des coûts de l’énergie et des taux de crédits, quelles sont les grandes tendances, comment se comportent vendeurs et acquéreurs sur le marché immobilier de l’ancien en 2022 ? Et quelles sont les perspectives pour les prochains mois ? La troisième édition du « Baromètre Immobilier Guy Hoquet » anticipe la tendance annuelle grâce à l’analyse la plus exhaustive : plus de 15 portails immobiliers de particuliers et de professionnels sont passés au crible pour décrypter le marché.

Les grandes agglomérations stagnent, cap sur les villes moyennes de l’ouest et du sud !

Une demande toujours supérieure à l’offre sur les 9 premiers mois de l’année : c’est l’un des enseignements de ce baromètre alors que le marché de l’immobilier enregistre une hausse des prix +7,2% à fin septembre par rapport à la même période en 2021. Cette inflation est particulièrement marquée sur les maisons individuelles, particulièrement recherchées : +10,9 % sur le prix du m2 alors qu’elles représentent 7 biens mis en vente sur 10 (contre 2 sur 3 en 2021).

Le Sud confirme son attractivité, à tel point qu’on constate une pénurie de biens, comme à Montpellier, Nîmes, Nice ou encore Perpignan. Quant à la façade Ouest, elle contribue à tirer les prix vers le haut, enregistrant les plus forts taux d’augmentation sur le territoire : +14,1% dans l’Ouest et +13,9% dans le Sud-Ouest.

Au global, ce sont les villes moyennes de la façade ouest et sud qui surperforment avec des croissances à deux chiffres pour Nîmes, Toulon, Ajaccio, Pau ou encore La Rochelle. Cette dernière coiffe Lyon au poteau et se place sur le podium avec plus de 6 000€/m2, derrière Paris et Nice.   Les grandes métropoles quant à elles voient une stabilisation de leurs prix de vente : -0,4% pour Paris, -0,1% pour Lyon, +0,8% pour Lille. Seule Marseille voit son marché décoller, avec une augmentation de +8,5%.

En Île-de-France, c’est la 2ème couronne qui affiche une importante hausse du volume de mises en vente (+21%). 

Au cœur de ce marché dynamique, la confiance dans l’expertise des professionnels de l’immobilier a progressé, avec près de 86% de parts de marché, soit 2,5 points de plus que l’an dernier.

Loi Climat & Résilience : c’est en Ile-de-France que l’impact des premières mesures se dessine déjà… sur les mises en vente !

Dans les faits, seuls 8% des biens anciens mis en vente en 2022 sont considérés comme des « passoires énergétiques ». Par ailleurs, une hiérarchie se dessine en fonction du DPE : les « valeurs vertes » priment, avec 3 000 à 3 700 € du m2 pour les catégories A à C, contre 2 800 € environ pour les catégories F et G. 

Si la majeure partie des villes oscille entre 3 et 9% de « passoires énergétiques » commercialisées (stable par rapport à 2021), les biens classés F et G sont surreprésentés dans certaines villes comme Dijon, Annecy, Limoges, Clermont-Ferrand, Saint-Etienne, Grenoble ou encore Rouen.  Mais c’est en Ile-de-France que la situation est la plus préoccupante : +28% de biens F et G commercialisés en 2022 soit 11% du total des biens mis en vente. A Paris, ils culminent à 21% de l’offre commercialisée, soit +62% en volume par rapport à 2021.

Des signaux à surveiller de près : la donne est en train de changer

Les prix de l’immobilier ancien devraient donc afficher une hausse globale à fin 2022. À date, le budget moyen pour l’achat d’un bien immobilier s’établit à près de 335 000 €, soit +6,4% vs. 2021 : une tendance qui pourrait mettre un coup d’arrêt à certains projets d’achats, dans un contexte où les taux de crédits augmentent, où une part importante de prêts se voient bloqués par l’impact du taux d’usure, et où le pouvoir d’achat reste la préoccupation majeure.

SF RP

« Le marché sera donc resté dynamique cette année, avec un nombre de transactions en 2022 qui devrait approcher celui de 2021. Pour autant, dans le contexte économique et international actuel, les prochains mois pourraient être moins favorables. L’entrée en vigueur de l’interdiction de mise en location des biens dont le DPE est classé G risque aussi d’impacter directement le marché locatif et celui de la transaction. Tous ces signaux sont à prendre au sérieux et à anticiper. Dans ce contexte mouvant et incertain, il ne fait aucun doute que c’est l’accompagnement empathique et à forte valeur ajoutée du professionnel de l’immobilier, qui fera la différence ! » 
Stéphane Fritz, PDG de Guy Hoquet.